Malou Meyer

Malou MeyerNée en 1951 à Paris. Passionnée par le dessin et les métiers d'art depuis l'enfance, sa maturité et sa hâte d'exprimer sa sensibilité lui feront préférer les cours de dessin privés aux écoles académiques et c'est en autodidacte qu'elle se professionnalisera dans la peinture.

Principales expositions

2010 Exposition : L'Art au Château de Rully (Saône-et-Loire)

2009 Art et Matière à Maisse (Essonne)

2008 Biennale de Baugé (Maine-et-Loire)

2007 Festival d'Art de Verneuil sur Avre (Normandie)
Exposition à la Fondation Taylor à Paris

2006 Salon d'Art Contemporain à Saint-Antonin-Noble-Val (Tarn-et-Garonne)

2005 Centre Régional d'Expression Artistique à Saint-Ouen-de-Thouberville (Eure)
Exposition à l'Association Art & Culture de Désertines (Allier)
2004 Centre Régional d'Expression Artistique à Saint-Ouen-de-Thouberville (Eure)
Exposition à l'Association Art & Culture de Désertines (Allier)

2003 Espace Culturel à l'Usine à Zabou de Saint-Germain-des-Angles (Eure)

2002 Espace Culturel à L'Hospice Saint-Charles de Rosny-sur-Seine (Yvelines)

2002 Salon Comparaison à Paris

2000 Salon Comparaison à Paris

1998 Espace Culturel de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)
Salon Comparaison à Paris

1996 Espace Culturel La Pléiade à Commentry (Allier)

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Le cortège

Huile - 65x54 - ® Malou Meyer

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Sous un soleil d'automne, alors que point la douce brise, les mariés posent en famille pour l’immortalité picturale de ce plus beau jour d'une vie...

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La mode parisienne

Huile - 61x50 - © Malou Meyer

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Les plus belles parures venues de la Capitale virevoltent dans la vitrine de La mode parisienne et enchantent les regards qui se posent sur elles.

Mes dernières toiles...

D'emblée, c'est la beauté du chromatisme qui attire l'œil.

Les tons chauds flirtent avec les mordorés de l'automne, même le bleu des piscines ne parvient pas à nous refroidir.

Nous voici embarqués dans le monde tel qu'elle le voit, tel qu'elle le vit.

Non, Malou Meyer n'appartient pas à la famille des naïfs. En elle coule un miel, celui de la poésie.

C'est dans l'encre de l'enfance qu'elle trempe son pinceau. Elle nous raconte des réjouissances d'antan, au charme révolu : pique-niques, parties de campagnes, billard, cricket, pétanques..... Des personnages saisis - même si dans les dernières toiles frémit une intention de changement : ils captent nos regards, nous observent, se savent dépositaires d'un univers singulier, déroutant, qui fait fi des lois de l'anatomie comme de celles de la physique.

Dégagés de la pesanteur, ils semblent léviter au-dessus d'un gazon qui se dandine, ondule.... on le croirait enivré par une promesse de danse.

Le mobilier lui aussi semble habité par d'étranges comportements : buffets, fauteuils, tables, chaises, napperons, tous, sont en suspension, et nous finissons par trouver normaux ces extravagants flottements....tout comme de bonne grâce, nous acquiesçons à l'infernal charivari de couleurs et de motifs imposé à la garde-robe des personnages. Pois, rayures, carreaux, losanges, imprimés fleuris, se jouent de nos certitudes esthétiques, de notre bon goût, et finissent par nous embarquer pantois, dans une contemplation jubilatoire de pantalons, jupes et corsages — tout un ballet de bariolés, déclinés dans la plus grande minutie. Noces profanes. Pari réussi.

Peinture chaude et généreuse, peinture du foisonnement - chaque arbre dans le détail est un paquet cadeau.

Peinture audacieuse parce qu'elle nous embarque vers l'inconnu, oblige nos regards à renier nos conventions cardinales.

Newton, Archimède, elle connaît, mais n'en a cure. Se fier aux apparences n'est pas son credo.

La vie tient du miracle, tout comme l'équilibre de son univers pictural. La vie ne se met pas en équation puisque tout est paradoxe, elle en est intimement convaincue.

Le linéaire n'est qu'un leurre, l'aléatoire lui fait la cour. Elle impose à sa liberté d'expression des règles strictes, tout en se dédouanant de toute contrainte convenue. Humble, tout autant que zélée, en consciencieux tâcheron, c'est avec rigueur qu'elle maîtrise l'ordonnancement de son chaos intérieur - comme d'un mantra, elle use de la répétitivité jusqu'à l'obsessionnel. Un maître, un seul : son inconscient. Il lui fait don de certitudes indémontrables, lui fait découvrir la subtile pulsation qui anime l'univers, et de sa peinture jaillit cette intimité bienveillante.

Malou Meyer a foi en l'homme. Nous sommes aimés, bercés, embarqués par cette danse cosmique - tout devient joie, voire jubilation, comme l'est la contemplation "des mariés."

Fellini, Kustorica, Angélopoulos, Bartabas avec bonheur ont exploité le thème du mariage, le sien est une pure merveille de poésie... L'ovale des ouvertures, la géométrie bancale de leur dessin nous font croire à l'alliance de deux mondes, à un âge d'or, à une Andalousie ressuscitée, mais le bouquet d'enfants aux vêtements merveilleux nous ramène à un Occident oublié.... nous sommes des intrus tenus à l'écart du sacré de leur promesse, nous n'osons pourtant les quitter des yeux de peur qu'ils ne s'envolent, sans doute s'apprêtent-ils à rejoindre ceux de Chagall… Le voile de la mariée flotte au-dessus de ses épaules comme une corolle de givre.

On aimerait bien être de la Noce.....

Nicole Bourgeon

Coordonnées

Malou Meyer - Artiste peintre
42 rue Sibuet
75012 Paris
France

Tél. 06 18 35 26 46
maloumeyer75@gmail.com
maloumeyer.fr